L’objectif de cette étude était d’identifier et de quantifier les sources d’odeurs tout au long du processus de production d’une usine de gélatine et de collagène située à l’intérieur de l’État du Paraná, au Brésil. Parallèlement, un modèle de dispersion atmosphérique a été utilisé pour identifier le rayon de couverture et la fréquence des valeurs d’odeur perçues autour de l’entreprise et ainsi proposer des améliorations des systèmes de contrôle ou l’installation de nouveaux systèmes.
Les gaz NH3 (ammoniac) et H2S/CH4S (sulfure d’hydrogène/méthylmercaptan) ont été mesurés pendant 7 jours consécutifs autour des sources d’émission et tout au long du processus de production de l’entreprise. Ainsi, le suivi a été effectué à l’arrivée des camions avec la matière première utilisée (peaux de bovins), au chargement de la trémie de stockage, du hangar de stockage et de la station de traitement des effluents. Mesure électrochimique, automatique et continue Les capteurs de Cairpol ont été utilisés. Cet équipement enregistre les mesures en ppb (parties par milliard) chaque minute et les stocke dans un enregistreur de données interne.
Pendant la période de surveillance, un anémomètre a été installé pour enregistrer les données sur la direction et la vitesse du vent toutes les 5 minutes afin de les corréler avec les mesures de gaz. Après identification et quantification des sources d’odeurs, le modèle mathématique de dispersion atmosphérique AMS/USEPA AERMOD a été mis en œuvre. Le modèle nécessite les données d’entrée suivantes : météorologiques, topographiques, utilisation des sols de la région d’étude et taux d’émission de gaz pour les sources d’émission. Les taux d’émission des sources diffuses ont été estimés à l’aide d’une méthode de modélisation inversée. Les résultats de mesure des gaz ont montré que les sources d’émissions les plus importantes sont concentrées dans la trémie de stockage, les hangars de stockage, la station de traitement des effluents industriels et la sortie du biofiltre utilisé pour traiter les gaz d’un des hangars de stockage. La simulation mathématique a montré que dans des conditions défavorables à la dispersion des polluants, il est possible de sentir du H2S/CH4S dans un rayon d’environ 5 km autour de l’entreprise.2S/CH4S
Pour le NH3 ce rayon est de 1,5 km pour toutes les personnes ayant une sensibilité moyenne aux odeurs. Un scénario hypothétique a été créé en considérant une réduction de 80% des émissions de gaz du biofiltre, du processus et du stockage et de 50% de la station d’épuration, sur la base des propositions faites pour l’ajustement et la mise en œuvre de nouveaux systèmes de contrôle. Ce scénario futur indiquait une diminution du rayon de perception du NH3 à environ 200 mètres de l’entreprise et 4 km pour le H2S/CH4 S dans les pires conditions de dispersion des gaz pour la période simulée.
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